Equipe de Happy End – Cannes 2017
Une sixième journée de compétition marquée par la projection de Happy End de Michael Haneke, en lice pour une troisième Palme d’Or, et de Mise à mort du cerf sacré de Yorgos Lanthimos, primé en 2015 pour The Lobster.
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Nicole Kidman – Mise à mort sacré du cerf
Prix Un Certain Regard en 2009 avec Canine, et Prix du Jury en 2015 avec The Lobster, Yorgos Lanthimos revient à Cannes et en Compétition avec son troisième long-métrage Mise à mort du cerf sacré. Colin Farrell, qui figurait déjà au casting du précédent, est de retour et donne la réplique à Nicole Kidman.
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Ils interprètent Steven et Anna Murphy. Lui est un brillant chirurgien et elle une ophtalmologue réputée. Ils vivent heureux avec leurs deux enfants Kim et Bob. Leur vie va basculer à partir du jour où Steven prend sous son aile Martin, un adolescent interprété par Barry Keoghan, qui a perdu son père. Sombre et dérangeant, comme les précédents films du réalisateur, ce drame familial, inspiré du mythe d’Iphigénie et d’Euripide, a été accueilli par des applaudissements mais aussi par des huées à l’issue de sa toute première projection au Grand Auditorium.
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Isabelle Huppert – Photo Philippe Prost pour CineChronicle
Deuxième film en Compétition de la journée et moment très attendu de cette 70e édition, Happy End de Michael Haneke en lice pour une troisième Palme d’Or. Sur fond de crise des réfugiés, le film se focalise sur une famille issue de la grande bourgeoisie de Calais, les Lambert, qui a fait fortune dans le BTP. Le cinéaste autrichien a fait appel à deux de ses acteurs d’Amour, Jean-Louis Trintignant et Isabelle Huppert, ainsi qu’à Mathieu Kassovitz et Loubna Abidar. Si la critique de la bourgeoisie de province évoque le cinéma de Claude Chabrol, on retrouve également bien des thèmes chers à Haneke.
Dans le cadre des événements du 70ème anniversaire, un hommage a été rendu à André Téchiné qui tient une place particulière dans l’histoire du Festival de Cannes. Son premier long métrage, Paulina s’en va avait été sélectionné pour la première édition de la Quinzaine des Réalisateurs en 1969. Depuis, il est revenu dix fois sur la Croisette dont six en Compétition officielle. Prix de la mise en scène en 1985 pour Rendez-vous en 1985, le réalisateur a été membre du Jury en 1999. Au cours de cette soirée ont été projetés, en présence de plusieurs de ses interprètes, un film de montage retraçant sa carrière et son nouveau film Nos années folles. Inspiré d’une histoire vraie, le film suit l’histoire de Paul, un déserteur de la Grande Guerre, qui échappe au peloton d’exécution en se faisant passer pour une femme.
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