C’est parti pour la 70e édition du Festival de Cannes. Au programme de ce premier jour : Wonderstruck et Faute d’amour mais aussi  Barbara, Blade of the Immortal, Sea Sorrow et Sicilian Ghost Story.
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Après Les Fantômes d’Ismaël d’Arnaud Desplechin en ouverture place à la Compétition officielle avec ce 18 mai la projection dans le Grand Théâtre Lumière de Wonderstruck de Todd Haynes.
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Le cinéaste était déjà venu à Cannes avec Velvet Goldmine (1998) et Carol (2015) qui avait valu le Prix d’interprétation féminine à Rooney Mara. Cette fois, il revient avec une adaptation de Black Out de Brian Selznick, dont l’un des romans avait déjà inspiré Martin Scorsese pour Hugo Cabret. Le film suit sur deux périodes différentes, 1927 et 1970, deux enfants qui souhaitent secrètement que leur vie soit différente. Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d’une mystérieuse actrice, tandis que Ben, sourd également, rêve du père qu’il n’a jamais connu.
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Le deuxième film de la compétition, aborde à son tour l’enfance. Faute d’amour, est dû à un autre habitué du Festival, Andreï Zviagintsev qui demeure fidèle à ses thèmes. À travers la crise d’une famille, il met à jour la faillite morale d’une société. Venu sur la Croisette avec Bannissement en 2007, il avait obtenu par la suite le Prix spécial Un Certain Regard en 2011 pour Elena, puis celui du meilleur scénario avec Leviathan en 2014.
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Hors compétition a été présenté Blade of the Immortal de Takashi Miike. Une histoire de samouraï tirée d’un manga de Hiroaki Samura et qui a déjà fait l’objet d’une série d’animation en 2008. La séance spéciale du jour a permis de découvrir Douleur de la vie (Sea Sorrow),le premier long métrage réalisé par la grande comédienne Vanessa Redgrave. Actrice engagée, elle le demeure tout autant derrière la caméra avec un documentaire sur les migrants tourné en Grèce, au Liban, en Italie, à Calais et à Londres.
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L’un des autres temps forts de ce jeudi concerne la Sélection Un Certain Regard. Il s’agissait en effet de l’ouverture avec Barbara de Mathieu Amalric, évoquant le destin de la chanteuse, décédée il y a vingt-ans. Elle est ici interprétée par Jeanne Balibar. Mathieu Amalric réalisateur était déjà venu à Un Certain Regard en 2014 avec La chambre bleue.
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C’était également l’ouverture pour la Semaine de la Critique qui, à son tour, invitait des fantômes avec Sicilian Ghost Story le second long métrage de Fabio Grassadonna et Antonio Piazza qui avaient déjà été remarqués en 2013 avec Salvo, Grand Prix de la Semaine. La Quinzaine des Réalisateurs était également au diapason avec Un beau soleil intérieur pour ouvrir la 49e édition et qui se résume ainsi : « Isabelle, divorcée, un enfant, cherche un amour. Enfin un vrai amour ». Le nouveau long métrage de Claire Denis réunit un beau casting avec Juliette Binoche, Gérard Depardieu, Josiane Balasko, Valeria Bruni Tedeschi, Bruno Odalydès et Xavier Beauvois.
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Fait rarissime, les films présentés en ouverture de trois des quatre principales sélections (Compétition, Un Certain Regard et Quinzaine), sont des productions françaises. Et bien sûr le jury présidé par Pédro Almodovar a posé pour le traditionnel photocall.
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