Le Salaire de la Peur d’Henri-George Clouzot va connaître une nouvelle version signée Julien Leclercq et produite par Netflix.
Grand classique du cinéma français, Le Salaire de la Peur d’Henri-George Clouzot s’apprête à être remis au goût du jour. C’est Julien Leclercq, réalisateur de L’Assaut et de Braqueurs (le film et son adaptation en série), qui s’attellera à cet ambitieux projet.
Netflix en sera le distributeur et le producteur avec Labyrinthe films et TF1 Studio, marquant une nouvelle étape dans sa longue collaboration avec Leclercq. La plateforme était en effet déjà productrice des précédents efforts du cinéaste, tels que La Terre et le Sang, Sentinelle et la série Braqueurs.
Qui dit Salaire de la Peur, dit casting de stars. En 1952, Clouzot avait réuni Yves Montand, Charles Vanel, Folco Lulli et Peter van Eyck pour son quatuor d’antihéros.
Pour 2024, Julien Leclercq a rassemblé Franck Gastambide (Taxi 5), Alban Lenoir (Balle Perdue), Ana Girardot (Ogre) et Sofiane Zermani (plus connu des amateurs de rap sous le pseudonyme Fianso).
Le tournage du film vient de s’achever, pour une sortie sur Netflix prévue pour courant 2024.
On ignore encore si le scénario écrit par Leclercq et Hamid Hlioua (créateur de la série Cannabis et cocréateur de Braqueurs) sera fidèle à celui de l’original. Pour rappel, le film racontait l’histoire de quatre aventuriers recrutés par une grande compagnie pétrolière pour conduire deux camions remplis de Nitroglycérine sur une route longue et périlleuse.
La première image du nouveau film, mise en ligne par Netflix, montre le casting devant un camion en plein désert. Il est donc fort probable que l’intrigue délaisse la jungle luxuriante pour les sables ardents.
Ce n’est pas la première fois que le classique de Clouzot fait l’objet d’un remake. Le grand William Friedkin (réalisateur de French Connection et de L’Exorciste) en avait livré sa propre version, Sorcerer (Le Convoi de la Peur en France) en 1977. Le film, réunissant Roy Scheider, Bruno Cremer et Francisco Rabal, avait été un gros échec à sa sortie avant d’être réhabilité au fil du temps.
Il va sans dire que Julien Leclercq aura fort à faire pour parvenir à s’inscrire dans les pas de ces deux géants du septième art. Le réalisateur, bien conscient de la pression sur ses épaules, déclare : « Réunir ces talents autour du reboot d’un tel film, pour une diffusion mondiale avec Netflix m’oblige à y mettre tout mon cœur et toutes mes tripes. L’ambition est immense. »
Rendez-vous donc courant 2024 !
Timothée Giret