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Quelques mois après avoir présenté MIDNIGHT SPECIAL (notre critique) à Berlin, Jeff Nichols est sur la croisette avec LOVING (notre critique), présenté en compétition. Si on retrouve Michael Shannon ici aux côtés de Joel Edgerton et Ruth Negga, l’histoire est bien différente. Située en 1958, à l’époque du combat pour les droits civiques, dans une Amérique ségrégationniste, elle s’inspire de faits authentiques et du combat qu’a dû mener pendant près de neuf ans le couple mixte Richard Perry Loving et Mildred Jeter, dont le mariage a été jugé illégal en Virginie.
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Le second film de la journée concernait PATERSON (notre critique) d’un autre habitué de Cannes, Jim Jarmusch. Le réalisateur avait remporté la Caméra d’or pour Stranger than Paradise en 1984, puis le Grand Prix du Jury pour Broken Flowers en 20015. Plus récemment, en 2013, il était venu avec ONLY LOVERS LEFT ALIVE (notre critique). Cette autre histoire d’amour prend place de nos jours à Paterson, dans le New-Jersey, la ville des poètes aujourd’hui en décrépitude. Elle suit le quotidien de Paterson, un chauffeur de bus d’une trentaine d’années mais aussi poète, de son épouse Laura et de Marvin, le bouledogue. Le casting réunit Adam Driver, le Kylo Ren du REVEIL DE LA FORCE, et Golshifteh Farahani (vue dans LES DEUX AMIS).
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Après la Virginie et le New Jersey, Hell or High Water dans la section Un Certain Regard, nous a entraîné au Texas, ou plus exactement au Nouveau-Mexique. Il s’agit du premier film américain du réalisateur écossais David Mackenzie. Chris Pine et Ben Foster interprètent deux frères qui ont recours à des méthodes bien particulières pour tenter d’éviter la saisie de leurs terres « texanes ». Jeff Bridges figure également au générique. L’autre film présenté dans cette même section parallèle est un second long métrage qui nous vient de Singapour. APPRENTICE de Boo Junfeng se focalise sur Aiman, un jeune gardien de prison qui, à peine recruté, va devenir l’assistant de Rahim le bourreau en chef.
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À Cannes Classics, l’événement du jour était la présentation par Bertrand Tavernier de son documentaire fleuve Voyage à travers le cinéma français qui sortira en salle à l’automne prochain. ET LA FEMME CREA HOLLYWOOD (notre critique) était également au programme de la journée de cette section.
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La journée s’est terminée sur la projection hors compétition, en hommage à Robert De Niro, de HANDS OF STONE du Vénézuélien Jonathan Jakubowicz. Ce biopic se concentre sur la vie du quadruple champion du monde de boxe, le Panaméen Roberto Duran. L’interprète de Jake La Motta se glisse ici dans la peau de Ray Arcel, le coach du boxeur. À ses côtés figurent Edgar Ramírez et Ana de Armas.
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