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Pour son 4e jour, le Festival de Cannes a pris en grande partie la direction de l’Asie et a fait la part belle au mystère et au cinéma fantastique et d’horreur. Dès le matin, le grand Théâtre Lumière accueillait dans le cadre de la compétition MADEMOISELLE (notre critique) du cinéaste sud-coréen Park Chan-wook, Grand Prix du Jury pour Old Boy et Prix du Jury cinq années plus tard avec Thirst, Ceci est mon sang. Librement inspiré du roman de l’auteur britannique Sarah Waters, Du bout des doigts, transposé dans la Corée des années 1930 sous occupation japonaise, le film est à la fois un thriller, un conte sensuel et sulfureux, une histoire d’amour, de domination, de perversion et de manipulation.
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Dans cette même salles se dévoilait ensuite, Hors Compétition, LE BON GROS GÉANT de Steven Spielberg (notre critique), adaptée du roman homonyme de l’écrivain britannique Roald Dahl qui a également écrit de nombreuses bestsellers pour la jeunesse, comme Charlie et la chocolaterie, James et la grosse pêche et Fantastic Mister Fox. La sortie en France est prévue pour le 20 juillet.
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Un Certain Regard conviait d’abord les festivaliers à une histoire de vampires contemporaine avec Transfiguration, un premier long métrage à petit budget signé Michael O’Shea, sans lien avec l’acteur de télévision. Cette nouvelle variation, située de nos jours dans le Queens à New York, est vécue par un adolescent de 14 ans (Eric Ruffin), orphelin et solitaire qui passe son temps à regarder des films de vampires. L’autre long métrage de cette section nous emmenait au Japon avec Harmonium de Kôji Fukada, la réflexion d’un couple sur l’état de sa relation suite à la venue d’un intrus qui s’immisce dans la vie familiale.
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La parenthèse dans les orientations de la journée vient du second film en compétition, TONI ERDMANN (notre critique), de la productrice et réalisatrice allemande Maren Ade. Cette comédie de 2h42 aux nombreux rebondissements a provoqué fous rires et applaudissements lors la projection de presse. George Miller et ses jurés pourraient bien être conquis et à leur tour et lui réserver « une petite place » au Palmarès au moment de la délibération finale.
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