Ce projet vient s’ajouter à la liste infinie de remakes en préparation.Selon Deadline, Memento est lancé par AMBI Pictures, nouvelle société de production, de distribution et de ventes, déjà derrière celui en développement de LA DOLCE VITA, l’un des chefs-d’œuvre de Federico Fellini et du Septième Art. On ne va pas constamment se répéter, mais chaque annonce de remakes nous renvoie à la même et sempiternelle réflexion quant à leur utilité.
Memento est le premier long métrage à succès de Christopher Nolan, sorti en 2000, adapté de l’histoire courte de son frère Jonathan avec lequel il collabore souvent. Ce thriller cérébral et kaléidoscopique, avec Guy Pearce, Carrie-Anne Moss et Joe Pantoliano, a remporté plusieurs récompenses, dont entre autres le Prix du Jury au Festival de Deauville, le MTV Award du meilleur cinéaste, le Saturn Award et l’Independent Award du meilleur premier film. Il a aussi reçu de nombreuses nominations. Memento a ainsi défini et tracé d’emblée les obsessions, les thèmes de prédilection et la patte du cinéaste de la trilogie BATMAN, d’INCEPTION (notre critique) et d’INTERSTELLAR (notre critique), laissant le champ libre aux multiples interprétations.
Le pitch de ce récit, qui aborde toute la complexité de la mécanique de la mémoire, alternant judicieusement séquences en couleurs et en noir et blanc, se concentre sur un homme (Guy Pearce), atteint d’une forme d’amnésie rare, incurable et récurrente, en quête du meurtrier de sa femme dans le but de se venger. Progressivement et à l’aide de notes et de photos prises ainsi que des tatouages sur son corps, il reconstruit les pièces du puzzle.
Le financement se fera donc entre AMBI, qui a à son actif plusieurs films dont THE HUMBLING (notre critique), et Exclusive Media Group film library, derrière NEW YORK MELODY (notre critique), Sexe Intentions, Donnie Darko, End Of Watch ou encore Parkland.
Synopsis : Leonard Shelby ne porte que des costumes de grands couturiers et ne se déplace qu’au volant de sa Jaguar. En revanche, il habite dans des motels miteux et règle ses notes avec d’épaisses liasses de billets. Leonard n’a qu’une idée en tête : traquer l’homme qui a violé et assassiné sa femme afin de se venger. Sa recherche du meurtrier est rendue plus difficile par le fait qu’il souffre d’une forme rare et incurable d’amnésie. Bien qu’il puisse se souvenir de détails de son passé, il est incapable de savoir ce qu’il a fait dans le quart d’heure précédent, où il se trouve, où il va et pourquoi. Pour ne jamais perdre son objectif de vue, il a structuré sa vie à l’aide de fiches, de notes, de photos, de tatouages sur le corps. C’est ce qui l’aide à garder contact avec sa mission, à retenir les informations et à garder une trace, une notion de l’espace et du temps.
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