The Green Inferno de Eli Roth
Eli Roth déborde encore et toujours d’une imagination sanguinolente et diaboliquement effrayante. Et ce n’est pas avec The Green Inferno que son image de bad boy de l’horreur va changer. Repéré grâce à Cabin Fever et Hostel, Roth s’est ensuite fait remarquer en produisant les films de différents jeunes cinéastes du genre. Il va ici bien au-delà de l’hommage à Cannibal Holocaust, l’un des classiques des films de cannibales sortis dans les années 1980.
The Green Inferno propulse un groupe de jeunes activistes en pleine forêt amazonienne. Capturés par une tribu d’étranges indigènes maquillés de rouge, ils vont vite découvrir les réelles intentions de leurs « hôtes ». Lors d’une séquence de torture redoutablement précise, la résistance du spectateur est mise à rude épreuve. Et cela ne fait que commencer.
Le cinéaste américain prend le soin de distancer sa démarche de celle de Deodato en y apportant une dose d’humour noir bien tordu. Préparez vos mirettes, et nouez convenablement vos estomacs, le dernier trip du cinéaste s’apparente à une véritable exploration des abysses de l’horreur. C’est l’heure du banquet !
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