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La 5e journée du Festival de Cannes s’est ouverte avec la projection de MAL DE PIERRES de Nicole Garcia (notre critique). Elle signe une adaptation du livre de la romancière italienne Milena Agus, publiée en 2006, mais transposée en France au lieu de la Sardaigne. Situé dans les années 1950, le récit retrace 17 ans de la vie de Gabrielle, interprétée par Marion Cotillard, une jeune femme issue de la petite bourgeoisie provençale. À l’occasion d’une cure pour soigner ses calculs rénaux, son mal de pierres, elle rencontre André Sauvage (Louis Garrel), un lieutenant blessé pendant la guerre d’Indochine, qui fait renaître en elle cette urgence d’aimer.
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Il s’agit du troisième film français après RESTER VERTICAL (notre critique) et MA LOUTE (notre critique), Mal de Pierres est aussi le premier d’une série de portraits féminins qui vont marquer cette deuxième semaine cannoise.
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Le photocall s’est poursuivi avec AMERICAN HONEY (notre critique), quatrième long métrage de la Britannique Andrea Arnold, déjà récompensée à Cannes par deux Prix du Jury pour Red Road (2006) et Fish Tank (2009), mais son premier film américain. Un road trip au cœur du Midwest américain dont la principale protagoniste est Star, interprétée par la débutante Sasha Lane, une adolescente qui fuit le nid familial de parents démissionnaires pour suivre de jeunes marginaux vendeurs d’abonnements de magazines.
On pouvait ensuite découvrir The Nice Guys du très en forme Shane Black, projeté hors compétition. L’histoire suit deux détectives privés (Russell Crowe et Ryan Gosling), qui enquêtent sur le prétendu suicide d’une starlette, avec des méthodes non-conventionnelles, mettant à jour une conspiration avec des personnalités très haut placées…
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De son côté, Un Certain Regard a permis de découvrir un premier film roumain, CAINI (Dogs) de Bogdan Mirica, centré sur Roman de retour sur les terres de son grand-père qu’il vient de recevoir en héritage. Il souhaite vendre ces vastes terrains qui jouxtent la frontière et ou rien ne pousse. Il a bientôt affaire avec une bande de braconniers et mafieux qui respectaient son aïeul, mais qui semblent ne pas avoir les mêmes dispositions à son égard.
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L’autre film de cette section parallèle marquait le retour du cinéaste israélien Eran Kolirin qui avait enchanté la Croisette en 2007 avec la comédie douce-amère La Visite de la Fanfare, dont Ronit Elkabetz, décédée d’un cancer le 19 avril dernier, était entre autre l’un des vedettes principales. Au-delà des Montagnes et des Collines suit le quotidien d’une famille israélienne d’aujourd’hui pour laquelle la vie n’est pas un long fleuve tranquille.
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CLIQUEZ SUR LES PHOTOS POUR AGRANDIR (© Philippe Prost pour CineChronicle)