Le prochain blockbuster de science-fiction de Gareth Edwards pour 20th Century Studios fait reposer le sort de l’Humanité entre les mains d’un ancien agent des forces spéciales dans des décors aux allures dystopiques.
S’il y a bien un premier constat à établir c’est que le film ne pouvait pas avoir mieux choisi la période. L’idée qu’une intelligence artificielle créée par l’homme puisse un jour se retourner contre lui n’a rien de nouveau en science-fiction, mais ce qui a récemment changé, c’est la réalité dans laquelle celle-ci se développe.
Innovations rapides, enthousiasme ou angoisse, utilisation dans la plupart des industries et cette peur, déjà, de se voir remplacer nourrissent déjà les consciences. L’intelligence artificielle (IA) est indispensable dit-on aujourd’hui.
L’intrigue accentue le clivage entre les humains et l’IA. Un ex-agent des forces spéciales (John David Washington) est recruté pour éliminer « The Creator », le grand architecte de l’IA. Une arme mystérieuse a été inventée avec le pouvoir de mettre fin à la guerre, et à l’humanité. Joshua et son équipe traversent le territoire ennemi pour finalement mettre la main sur cette arme destructrice et s’apercevoir qu’il s’agit d’une IA sous la forme… d’un enfant.
Les premières images sont pleines de scènes de guerre. Les machines sont à la fois humaines, lorsqu’elles revêtent un visage, et mécaniques quand elles sont simplement broyées comme de vulgaires voitures à la casse.
« Irez-vous au Paradis ? » entend-on dès les premières secondes sur la musique Dream on d’Aerosmith. « Non ». Puis des tirs, des explosions jusqu’à la découverte de cet enfant qui semble rendre la tâche plus compliquée que prévue.
Selon ScreenRant, The Creator est une bonne passerelle entre la science-fiction classique et moderne. Empruntant aux thématiques du genre (la saga Terminator), l’esthétique apportée aux images et la dimension épique de l’histoire semblent pour autant plutôt se rapprocher de Dune réalisé par Denis Villeneuve.
Gareth Edwards est le réalisateur et coscénariste du film. Son retour est attendu depuis 2016 et son dernier film, Rogue One : A Star Wars Story, un succès commercial et critique. Après être passé par les franchises Godzilla et Star Wars, il s’agit donc ici d’un projet plus indépendant.
À l’image du projet, le casting se veut ambitieux. John David Washington (Tenet) joue le rôle principal, celui d’un ancien des forces spéciales rompu à l’exercice de son métier et portant le deuil de son épouse. Gemma Chan (Captain Marvel, Les Éternels), Ken Watanabe (Mémoires d’une geisha, Inception) et l’actrice oscarisée Allison Janney font partie des autres têtes d’affiche. Madeleine Yuna Voyles fait ses débuts dans une grosse production.
The Creator, anciennement nommé True Love, sortira dans les salles françaises le 27 septembre prochain.
Adrien Mengin