Tom Rothman, Président de Sony Pictures, a confirmé à l’occasion du CinemaCon 2022 la mise en chantier d’un nouveau SOS Fantômes en préparation.
Initié en 1984 par Dan Aykroyd et Harold Ramis, Ghostbusters s’est imposé comme un monument de la pop culture avec son groupe de parapsychologues excentriques de New York enquêtant sur des fantômes pour gagner leur vie. Menés par Bill Murray (The French Dispatch), Dan Aykroyd (1941), Ernie Hudson (Miss Détective) et Harold Ramis (Un jour sans fin), les deux premiers films ont donné naissance à de nombreux comics, jeux vidéo et figurines.
Après une tentative de reboot féminin en 2016 par Paul Feig (L’Ombre d’Emily) avec Melissa McCarthy (Les Flingueuses), Kristen Wiig (Wonder Woman 1984), Kate McKinnon (Yesterday) et Leslie Jones (Un Prince à New York 2), la saga SOS Fantômes s’est poursuivi avec une suite directe réalisée par Jason Reitman (Juno). Le fils d’Ivan Reitman, réalisateur du deuxième volet en 1989, a repris les rênes en liant les anciens personnages avec les nouveaux introduits dans ce quatrième volet.
À l’occasion du CinemaCon 2022 qui s’est tenu à Las Vegas, Tom Rothman a notamment annoncé les prochains volets de Venom et The Equalizer, diffusé les quinze premières minutes de Spider-Man : Across the Spider-Verse, mais surtout un nouveau SOS Fantômes. Si la déduction logique est une suite à L’Héritage, aucun détail n’a été évoqué dans ce sens. La porte n’est donc pas fermée à un spin-off ou un prequel.
Néanmoins, la scène post-générique de SOS Fantômes : L’Héritage montrait Winston Zeddemore (Ernie Hudson), le membre de l’équipe d’origine à avoir financièrement réussi, retourner à New York où il rencontre Janine (Annie Potts) et visite son dernier achat : la caserne de pompiers qui a servi de quartier général aux SOS Fantômes premiers du nom.
« Je veux être un exemple de ce qui est possible », déclare-t-il. « Je suis peut-être un homme d’affaires, mais je serai toujours un chasseur de fantômes ». Ses mots, ainsi que l’arrivée d’Ecto-1 dans l’immeuble, donnent l’impression que Winston est prêt à se remettre au travail.
Emilie Bollache