La 22e édition des Œillades, Festival du Film francophone d’Albi porté par l’association Ciné-Forum, s’est tenue du 20 au 25 novembre 2018 en partenariat avec CineChronicle. Retour sur cet événement chaleureux, convivial, à la programmation riche, éclectique et de qualité. Une semaine cinématographique vive et bouillonnante.
Les Œillades reste fidèle à son idéal, celui d’ouvrir le regard —lequel favorise un espace de rencontres—, d’élargir le champ de vision tout en éveillant les consciences. L’esprit de solidarité qui a animé les nombreuses projections aux cinémas albigeois Les Cordeliers, Lapérouse et Sallé Arcé, a permis au spectateur d’aiguiser son esprit critique, de repenser son rapport au monde.
Cette année encore, la sélection composée d’une soixantaine de films francophones (25 avant-premières dont 12 en compétition), fut éclectique et diversifiée. Les sujets abordés sont tous actuels, forts, bouleversants. En effet, cette 22ème édition s’est tissée autour de vecteurs intenses tels que l’humanité, l’entraide et l’intime en prouvant que les Œillades touche à beaucoup de genres cinématographiques : du drame à la comédie en passant par le thriller, le road movie et le documentaire.
Cette année, trois prix du public ont été décernés : le prix du long-métrage pour Les Invisibles de Louis-Julien Petit, en salles le 9 janvier prochain, celui du court-métrage pour le percutant Un Réflexe de Zulma Rouge et enfin le prix des jeunes collégiens remis à Auguste de Olivia Baum.
Parmi nos coups de coeur, L’Heure de la sortie de Sébastien Marnier, Pupille de Jeanne Herry, L’Ordre des Médecins de David Roux, Les Estivants de Valeria Bruni Tedeschi et Les Invisibles de Louis-Julien Petit, notamment. Rappelons que le festival s’est clôturé en beauté sur la comédie Doubles Vies d’Olivier Assayas dont la sortie est prévue pour le 16 janvier.
Lors de la compétition de courts-métrages, CineChronicle a pu découvrir les intéressants The Ape Man de Pieter Vandenabeele, Azar de George et Raphaël Brouard-Daudignon, Tête d’Oliv’ de Arielle Mercat, Nos enfants de Sarah Suco, Un Réflexe de Zulma Rouge, The stained club et enfin Auguste d’Olivia Baum.
De belles rencontres festivalières
Les Œillades 2018 ont eu l’honneur de recevoir, entre autres, le jeune comédien Jules Benchetrit et le réalisateur Ludovic Bernard pour Au bout des doigts, Julie Bertuccelli venue défendre La Dernière folie de Claire Darling, Louis-Julien Petit accompagné de l’actrice Natalie Beder, qui présentaient les triomphantes Invisibles, David Roux pour L’Ordre des Médecins ou encore Lucas Bernard pour Un beau Voyou.
Ces rencontres festivalières ont donné lieu à de passionnants échanges et débats. De plus, l’Espace conférences d’Albi a accueilli l’auteur Jean-Noël Grando pour une conférence consacrée à la carrière impressionnante d’une légende du cinéma, l’actrice Danielle Darrieux (La Vérité sur Bébé Donge, La Ronde, Les Demoiselles de Rochefort). Nous avons également rencontré, lors de la soirée de clôture, Martine Barraqué, chef monteuse de François Truffaut, ayant reçu le César du Meilleur Montage pour Le Dernier Métro en 1981.
Chaque jour, CineChronicle, partenaire de la Radio 100%, a pu teaser les films de la sélection dans la rubrique « Agenda Tarn Nord ». Dans son programme, Les Œillades 2018 ont également mis à l’honneur les yeux de biche de la mythique Audrey Hepburn et fait la part belle à la jeune création en présentant dix premiers films.
À l’année prochaine pour une nouvelle œillade !
PALMARÈS LES ŒILLADES 2018
- PRIX DU PUBLIC LONG-MÉTRAGE : Les Invisibles de Louis-Julien Petit
- PRIX DU PUBLIC COURT-MÉTRAGE : Réflexe de Zulma Rouge
- PRIX DU PUBLIC DES JEUNES COLLÉGIENS : Auguste de Olivia Baum